Photomobiles : notes de travail 2011 (n°16 à 19)

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16/ Question : que se passerait-il si je mettais des essuie-glace devant des images d’intérieur ? ou si je mettais des images faites en photomobiles articulées avec des images d’intérieur, enchaînées les unes dans les autres.

17/ Il y a aussi la possibilité de photographier mes dessins. Ou de dessiner mes photographies, à partir de la forme qui insiste en chacune d’elles, cette forme qui cherche à penser .

18/ Sur les transitions  dessin/peinture/photomobiles
Tout cela s’inscrit dans l’esthétique du rapport intentionnalité/contrôle , et appelle peut-être la reprise de certains thèmes sur l’animal. L’idée du hasard et de la nécessité. L’idée que les choses ont un site, qu’elle viennent à exister (comme ce petit pan de chiffon blanc égaré sur un tableau de professeur). Et qu’ensuite , on les met à distance , on les faite exister à partir de presque rien : une photomobile. L’idée centrale est celle du lâcher prise, l‘idée que l’on ne contrôle rien, mais qu’on a envie et besoin de contrôler. On transgresse les codes institués.

19/ Possibilités de transition : chaque peinture est l’hypostase, le révélateur de ce qui était latent, intentionnel dans chacune des photomobiles mais qui n’apparaît pas vraiment en elle, et qui se révèle à l’usage de la peinture, du cadrage/recadrage/décadrage que devient la peinture, qui ne réussit pas pourtant à épuiser, à faire le tour de l’image photographique dans sa richesse, sa complexité, son effet de réel.